En 2018, l’année de la dissolution de l’organisation ETA, la France a remis à l’Espagne le produit de décennies de lutte antiterroriste. L’opération, baptisée « Mémoire vivante », a inclus le don des archives historiques de la bande, avec une énorme quantité de documentation, d’armes et d’autres effets. Ce matériel possède une valeur judiciaire et il s’agit de s’en servir pour résoudre des attentats dont les auteurs sont encore inconnus. Il a également une valeur historique et sa destination finale sera ce Mémorial.
Dans la vitrine, vous pouvez en contempler un petit échantillon : des publications internes telles que leur manuel d’armes et d’explosifs, des détecteurs de balises avec lesquels ils essayaient de contrer l’action de la police ou des tampons avec lesquels ils signaient les lettres d’extorsion qu’ils envoyaient aux chefs d’entreprise. Ce ne sont que quelques exemples de ce que contenaient ces archives appartenant à l’organisation ETA et qui sont, aujourd’hui, entre les mains des institutions démocratiques.