LA PLANQUE


Ne pas utiliser l’option « mains libres » à l’intérieur du musée.

 

Dans leur rapport, les gendarmes qui libérèrent José Antonio Ortega Lara décrivirent l’habitacle qu’ils trouvèrent sous le sol de l’entrepôt industriel de la façon suivante.

« Il dispose de trois compartiments que nous appellerons A, B et C selon le sens d’accès. Le compartiment C est l’endroit où M. José Antonio Ortega Lara a été trouvé.

Il mesure un mètre quatre-vingt de large, deux mètres quarante-huit de long et deux mètres de haut. La toiture est à deux versants dans le sens longitudinal, et cette dernière et les murs sont recouverts de bois.

Un orifice circulaire, couvert d’une vitre, abrite une lampe qui sert à éclairer la pièce ; pour diminuer l’intensité de la lumière de cette lampe, un petit rideau bleu foncé peut être utilisé.

Sur le mur de droite, il y a deux posters (l’un avec un couple de véliplanchistes et l’autre avec la baie de La Concha à San Sebastián sous la neige) et une étagère d’un mètre vingt-six de long et quinze centimètres de large.

Sur le mur avant (…), une table de tablex est appuyée (…) il y a aussi un cintre en bois à deux pointes.

Sur le mur de gauche, deux cintres en bois sont accrochés, l’un avec quatre pointes et l’autre avec une seule.

Dans ce compartiment, nous avons également trouvé des ustensiles tels qu’une chaise longue d’un mètre quatre-vingt de long et cinquante-huit centimètres de large, une table pliante en bois, une chaise pliante en plastique noir.

Les murs et le plafond de ce compartiment, et en particulier, celui du fond, présentent un degré d’humidité très fort avec des zones de moisissures et d’autres de fuites, qui dégagent l’odeur caractéristique des zones humides ».